Dans l’absolu, il est évident qu’il faut les prendre en compte et visibiliser leur apport. Ne pas le faire serait une sacrée ingratitude considérant tout ce qu’ils et elles apportent à l’association.
Dans ce cas précis, ça ne me semble pas nécessaire. Evidemment, c’est très louable de vouloir les inclure mais le nombre de salariés (j’insiste sur le terme salarié car cela signifie un coût significatif, contrairement - on peut le regretter - aux stagiaires ou aux volontaires en service civique par exemple) est un critère qui détermine la taille de la structure, donne une idée de son budget, de ses moyens… et donc d’à hauteur de combien elle peut contribuer à l’association qui le demande. Il se peut tout à fait que ce soit un critère (voire le critère) utilisé pour établir le montant de l’adhésion à Passerelles & compétences par exemple.
Inclure les stagiaires dans le comptage des salariés, au-delà d’être techniquement faux, serait alors une mauvaise idée car nous dirions à cette association que nous avons les moyens de payer 5 personnes. Or, ce n’est pas le cas à l’heure actuelle.
Ici, ce n’est pas le nombre de “permanents” ou le nombre de “membres de l’équipe” qui est demandé mais le nombre de “salariés”. C’est peut-être un abus de langage : peut-être veulent-ils en réalité connaître le nombre de permanents… Mais on ne peut pas le savoir et il faut prendre la question telle qu’elle est posée car le but (et je pense personnellement que c’est le cas mais je peux me tromper) peut aussi être de connaître le nombre de personnes payées avec un salaire à peu près décent et sur le long terme pour se faire une idée des moyens de la structure.
Le fait qu’ils ne demandent pas le nombre d’ “autres” membres de l’équipe permanente (stagiaires, volontaires, peut-être freelance ou étudiants en alternance…) est selon moi un manquement de leur côté, mais c’est une autre question. On pourra le leur dire s’ils acceptent notre demande 